Journée Communications Sociales 2017

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La Bonne Nouvelle repart de l’homme
Massimiliano PadulaPrésident national AIART, Association citoyens médiales

Paroles qui reportent au centre l’homme et sa capacité de choisir entre le bien et le mal.

C’est ceci le sens authentique du message de Pape François pour la 51ème Journée mondiale des communications sociales qui se célèbre dimanche 28 mai. Le Pontife nous exhorte à moudre les contenus de manière constructive, sans disperser les fruits de notre communication en préconcepts, peurs et habitudes. En même temps il nous demande d’ouvrir tout grand notre regard à ce qui rend une notice bonne, inspirés toujours par la Parole authentique de Jésus qui est Lui-même contenu originaire de chaque communication. Le renvoi est aux paroles d’Isaïe 43,5 dont le message tire inspiration pour le titre: Ne crains pas, car je suis avec toi. De ce passage on perçoit l’idée de communication de François: une communication qui se fait consolation, proximité, communion. Juste comme fait le Bon Samaritain qui, pour le Pape, représente le modèle parfait du communicateur parce qu’il descend parmi les derniers et en même temps il monte avec eux jusqu’au Ciel.

Ce Message est un exercice à la recherche du Bien que nous pouvons intercepter même dans les épreuves plus dures, dans les jours plus obscurs qui mettent en danger notre équilibre. C’est comme si François nous offrait une opportunité: nous renfermer dans les labyrinthes de notre égoïsme anesthésiant nos consciences ou nous confier à Lui qui «illumine notre route et ouvre des sentiers nouveaux de confiance et d’espérance». La communication sommes-nous, semble nous dire le Pape. C’est nous qui projetons dans nos actions et dans nos communications bonté, beauté, souffrances et faillites. Pour ce motif même si François n’en parle pas explicitement émerge le rôle des médias comme des canaux vivants de confiance et d’espérance. Ces médias qui pour nous operateurs de la communication, sont le pain quotidien et le moteur de notre service.

Parfois nous l’oublions alimentant des mécanismes contra-positifs, réduisant les médias à instruments pour des batailles idéologiques, détruisant le sens originaire et original de notre mission: témoigner la Bonne nouvelle, la rendre parole vivante, l’incarnant dans les lieux et dans les temps de notre action. Il s’agit d’un défi que nous devons faire nôtre – comme nous demande François dans Evangelii Gaudium – lisant et vivant une contemporanéité dans laquelle «les réseaux et les instruments de la communication humaine ont rejoint des développements inouïs». Pour cela, selon le Pontife, il est nécessaire «de découvrir et transmettre la “mystique” de vivre ensemble, de nous mêler, de nous rencontrer, de nous prendre entre les bras, de nous appuyer, de participer à cette marée un peu chaotique qui peut se transformer dans une vraie expérience de fraternité, dans une caravane solidaire, dans un saint pèlerinage». Faisons, donc, nôtres les paroles de ce Message nous (ré) humanisant à une «communication constructive qui, en refusant les préjudices vers l’autre, favorise une culture de la rencontre, grâce à laquelle on puisse apprendre à regarder la réalité avec consciente confiance».

 


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