À l’exposition du Cinéma de Venise 2016 ont été assignés, au cours d’une cérémonie soignée par la Fondation Ente du Spectacle, les prix d’inspiration catholique et religieuse. La comédie Piuma de l’italien Roan Johnson a gagné le Prix SIGNIS, avec grande satisfaction du jeune metteur en scène.
«Dans le film le metteur en scène – précise la motivation – à travers son originale, ironique et tendre manière de parler de l’amour et de l’existence d’un jeune couple d’étudiants de lycée, nous offre un important message d’espérance et de courage aux familles».
Ce n’est pas un on paradoxe que même le Prix Civitas Vitae – Rendre la longévité ressource de cohésion sociale, soit lui aussi allé à Piuma. «Johnson raconte une ordinaire, mais aussi extraordinaire, histoire de cohésion sociale – déclare Federico Pontiggia, au nom des Jurés -, illuminant avec profonde légèreté un très jeune couple aux prises avec une maternité inattendue». Le Prix qui rappelle le jésuite Padre Nazareno Taddei a, au contraire, fait un choix classique et très digne. Le Jury, présidé par le critique Gian Luigi Bozza, a, en effet, relevé en Paradis de Konchalowsky «les capacités de ré-évoquer avec efficacité une tragique phase de l’histoire de l’Europe contemporaine, l’Holocauste, affirmant l’importance des valeurs chrétiennes et de l’humanisme de tutelle et valorisation de la liberté des personnes».
Alors que le Jury protestant-évangélique d’Inter-film a vu en White Sun du népalaise Deepak Rauniyar «une fraîche histoire multigénérationnelle qui garantit un accès interreligieux à un vaste public, avec un message d’espérance».