1er dimanche d’Avent 2010

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La signification même du mot avent (du latin adventus = arrivée, venue) nous donne la juste perspective dans laquelle chaque chrétien est appelé à bouger.
En effet toute l’Ecriture Sainte nous parle des continuelles venues de Dieu dans l’histoire des hommes. Venues qui en Jésus de Nazareth trouvent leur plein accomplissement. En Jésus, Dieu se fait éternellement pèlerin par les routes du monde pour continuer à frapper aux portes de notre coeur. Mais “pour nous” qui est celui qui “vient”? (en grec le verbe venir est au présent et non au futur). La réponse sincère à ces questions nous donnera les précises coordonnées du chemin devant Dieu et aux frères.

L’avent est un temps de recherche, de vigilance, de discernement. Si Celui qui vient sera attendu seulement comme celui qui nous protège, celui qui résout nos problèmes, comme celui qui nous place en sécurité des difficultés, de la souffrance, de la fatigue de croire, des exigences vraies de l’amour et du pardon, alors l’avent résultera vidé de son sens le plus vrai. L’évangéliste Mathieu avec l’impératif “soyez prêts” (en grec continuez à devenir prêts) du chapitre 24 nous conduit directement à un pas de la passion du Seigneur Jésus. Mais comment? Ne sommes-nous pas en train d’aller vers Noël? Temps de naissance, de fête, de joie, de cadeaux? Certes! En effet! Nous sommes appelés à la joie la plus profonde parce que Celui qui vient est le Seigneur Jésus qui, né un jour à “Bethléem” (en hébraïque maison du pain) a appris à rompre le pain de sa vie payant sur la croix du refus et de la haine la somme la plus haute de l’amour. Jésus s’est préparé durant toute la vie pour “devenir prêt” à ouvrir définitivement sur le monde la porte au Dieu qui vient.


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